Partager Posté(e) 18 mars Je sais ce qui m'attend au terme d'une vie Dénuée de crime, d'action vertueuse Quand le poireau du diable au gré de la Semeuse Fleurira mon tombeau composant un lavis. Patience en la mort où éternellement J'irai me végéter et de l'âme et du corps Sans un but avéré vers un ultime port, Au pré de l'Asphodèle et peu m'en chaut des vents ! Existence morne, fort in-substantielle Sans objet à l'image extatique d'un soir Où ne luit même pas une Lune de fiel. C'est le lieu d'un enfer distillant son ennui Avec aucun amour pour susciter l'espoir Dans ce désert glacé privé de poésie. 8 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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