Partager Posté(e) 28 janvier 2023 Inutile d’écrire, dès potron-matin A quoi bon se le dire, en bel alexandrin L’inspiration me fuit tant elle m’échappe Le silence en tombeau me couvre de sa chape Lors l’angoisse m’étreint et me collant au train Je perds donc tout entrain, perles fuyant l’écrin Du collier des pensées. Hugo ! Sors de ta trappe ! Génie si tutélaire, roi de la varappe Pourras tu m’inspirer de ton don sibyllin Donneras tu, avec ferveur, au sot crétin L’inspiration divine ? Si je l’attrape Par la queue, par le vœux, par les cieux, par la cape ! Mais ciel est silence, le vent même s’éteint Mêle si ailé, le temps lui même se teint De ténèbres si profondes, qu’elles me happent Je ne sais plus mes slams, plus de vers qui ne rappent Ma Muse s’est enfuie, j’ai perdu mon refrain Mon puits désabuse, sécheresse du sein Ma plume s’est tarie, et j’aboie et je jappe A la lune pâlie, palinodie me frappe Car il faut bien dire: j’ai écrit sur des riens Six quatrains de vieux vers tout en alexandrins Me pardonnera-t-on, grelottant ma soupape D’agiter mes grelots en faisant la retape ! 5 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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