Partager Posté(e) 27 octobre 2020 Dans un jour de printemps, est-il rien de joli Comme la demoiselle, aux quatre ailes de gaze, Aux antennes de soie, au corps svelte et poli, Tour à tour émeraude, ou saphir ou topaze ? Elle vole dans l'air quand le jour a pâli ; Elle enlève un parfum à la fleur qu'elle rase ; Et le regard charmé la contemple en extase Sur les flots azurés traçant un léger pli. Comme toi, fleur qui vis et jamais ne te fanes, Oh ! que n'ai-je reçu des ailes diaphanes ! Je ne planerais pas sur ce globe terni ! Aux régions de l'âme, où nul mortel ne passe, J'irais, cherchant toujours dans les cieux, dans l'espace, Le monde que je rêve, éternel, infini ! Voir la totalité de poème Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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